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Comme on refait son lit, on s’y recouche
 
Au nom du père, le fils perdit le saint esprit
 
N’attacher pas trop d’importance à la mort, sinon, de la vie il vous sera difficile, le moment venu, de vous détachez
 
Pour supprimer la misère, supprimons les pauvres
 
malibu
 
Marcher sur la tête, ce n’est faire du cirque mais créer un nouveau monde.
 
Le sel de la vie, c’est le goût de nouvelles rencontres.
 
Se tordre de rire et essorer ses chagrins.
 
Prendre la poudre d’escampette,
Jeter de la poudre aux yeux,
La poudre de perlin pin,
Ces poudres là ne s’achètent pas.
 
yveline
 
 
  
 
 
Attendre le dernier moment pour s’apercevoir
Que tout n’est pas blanc, que tout n’est pas noir
Admettre que la vie n’est pas toujours perpendiculaire
Que la verticale et l’horizontale ont des rapports angulaires
Accepter, sans gène d’aucune sorte, ces camélias
Prenez-les, sentez-les, serrez-les dans vos bras
Remplissez-en la cuisine, le salon et même la voiture
Vous verrez enfin changer votre triste figure
Sans avoir pour cela besoin de vous abaissez
De vous soumettre tel un animal blessé
Maintenant à travers vous, le bonheur s’affiche
Irradie votre corps et vous dites chiche
Même si ça ne se fera pas sans ratures
Vous désirez que ce moment perdure
Comme en pleine immersion ou flottant sur l’eau
Dégagé du poids et de la force des mots
Il vous semble marcher sur un parterre de fleurs
Leurs couleurs, leurs odeurs vous envahissent le cœur
Regardez, sentez, touchez, goûtez, écoutez
Tous vos sens en fête sont enfin retrouvés.
 
malibu
 

Il a fallu du temps pour s’apercevoir
Que l’on ne pourrait plus se voir
Rien à voir avec  la géométrie cartésienne et perpendiculaire
Le vague à l’âme est informel et  flotte, inéluctable, dans l’air
Préférer à la rigidité immobile du camélia
Les pétales du coquelicot que le vent délia
Préférer au voyage balisé en voiture
Les chemins a pied pour cette aventure
Observer les fourmis, s’abaisser
Partager, n’en n’avoir jamais assez
C’est comme ça que l’amour s’affiche
Alors que  sur mon lit je pleurniche
Recommencer, réussir sans ratures
Est-ce possible, y a-t-il un futur ?
Emerger de ce brouillard, sortir de l’eau
Aller à ta rencontre dans notre bistrot
S’apprivoiser comme une fleur
On pourrait croire au bonheur
Pour une fois au moins s’écouter
Mes mains sur ton dos voûté…
yveline
   
Bouche pleine
 

Ne parles pas la bouche pleine !
Mais c’est pas de ma faute si j’ai un chat dans la gorge
Un cheveux sur la langue et une haleine chargée
Ne parles pas la bouche pleine, je te dis !
Mais j’y suis pour rien, si bien pendue est ma langue
Elle n’est pas dans ma poche et j’ai les dents longues
Ne parles pas la bouche pleine !
C’est la dernière fois que je te le dit ! 
Mais comment faire quand j’ai l’eau à la bouche
Ça déborde, on pourrait presque prendre une douche
Ne parles pas la bouche pleine !
Tu m’écoutes, oui ?
Mais avant je vais te dire mes quatre vérités
Mieux vaut avoir la bouche pleine que le cerveau vidé
Et là j’en suis presque certain
Cela t’en bouche un coin.
 
 
malibu
Glaouch avec mes 2 mains gauches !
« Glaouch, être louche, porter des pillous »
Expressions familiales, patois de chez nous,
Nom et prénom bizarres,
Démarche chaloupée de mon marin de père,
Voila qui marque notre différence
Bretons en île de France.
Glaouch avec mes 2 mains gauches,
Au tableau noir comme gavroche
Ecrire en miroir,
Seule dans le noir
Garder les mains au fond des poches
Qui me donne cet air gauche…
Gauchère contrariée
Les efforts pour y arriver
Il me semble, les ais oubliés
Ça a été le prix à payer…
Glaouch avec mes 2 mains gauches
Chaque fois que quelque chose m’échappe
Vaisselle, orthographe, ou mon écharpe
Je suis renvoyée à ce handicap
Et ces défis d’enfants : « même pas cap »
Si t’as pas le droit prends le gauche
Tiens toi droite, t’es moche
Ambidextre, dichotomie, ambiguë
C’est à l’hérédité qu’c’est du.. 
Mais voyez, avec mes mains gauches :
Fantaisie, créativité… fastoche !
Alice de l’autre côté du miroir
La voie étroite… là est mon espoir !
Et je vais voter extrême gauche,
Boire, faire la bamboche
Je ne rentrerai pas dans le moule
Ma vie je vais la jouer cool
Glaouch avec mes 2 mains gauches…
Donne moi ta main
J’ai la main verte
             Et la main heureuse
Donne moi ton cœur
Le bonheur c’est pour deux mains.
 
yveline